Parlons du jeu.
Un jour j'ai compris que tout ceci n'était qu'un jeu, en attendant l'issue inéluctable que nous connaissons tous.
Jouer aide à sourire.
Jouer permet de relativiser.
Tout n'est qu'un jeu. Nous ne vivons pas réellement. Rien ne peut être vraiment sérieux, n'est-ce pas? Tout va s'arrêter, et la vraie vie va commencer.
Comment prendre au sérieux la vie? Elle nous blesse, mais il ne faut pas y croire. Les gens peuvent-ils être aussi mesquins? Tous dans la même galère, est-il sensé de croire que nous soyons aussi sourds à nos compagnons d'infortune?
Chaque fois que j'ai voulu être gentille et aider des gens, je me suis fait avoir. Bon. Je peux aussi être méchante, et maintenant je vis ma vie pour moi, un peu seule, mais bien contente. Est-il possible qu'il faille en arriver là?
Bon, j'arrête avec mes blagues mi-figue, mi-raisin. Ce n'est pas drôle.
Cependant, prendre la vie comme un jeu (là, vous venez de perdre : pas grave, la prochaine fois vous gagnerez - ou l'inverse) aide beaucoup. A chaque anicroche vous souriez. Vous pensez, d'un coeur léger et sans vous appesantir sur votre malheur, à la prochaine étape, ou au lendemain. Vous vous débarrassez de pensées tristes et mortifères.
Jouez! La vie est un jeu.
Du coup^, on devient gai et léger et tout va mieux.
Evidemment, il ne faut pas être dans une situation grave, risquer de perdre son emploi ou être malade. Pourtant, si l'on savait jouer et rire dans de semblables circonstances, ce serait mieux sûrement.
mercredi 9 mai 2007
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