Peu importe ce qu'elle a dit, tout était dans le sourire.
Il disait (un peu comme le Caligula de Camus) :" je suis encore là! Ce n'est pas fini!"
Les choses, pour elles, ne font que commencer : elle s'est emparé du parti, et bien que je ne sois pas du tout de ses partisans, j'admire (je ne peux pas m'en empêcher) sa force. Est-ce du stalinisme non-violent? (Elimination progressive des adversaires, en les faisant alternativement passer du statu d'allié à celui d'adversaires à éliminer, en s'appuyant sur de nouveaux alliés, futurs adversaires à éliminer).
Quand je dis que je l'admire, précisons que c'est avec une sorte de fascination pour l'animal politique. Simultanément, elle me fait peur, exactement autant que Sarkozy, mais le style de Sarkozy est différent.
D'ailleurs toute la politique me terrorise en ce moment, mais une chose est sûre, ou plutôt deux :
- Les démocraties évoluent toutes en dictatures.
- On a les hommes politiques que l'on mérite et que l'on se donne (je ne pense pas seulement à l'élection).
Franchement, je l'avoue, j'ai trouvé Ségolène gourde pendant tout le début de la campagne.
Elle m'a épaté durant son débat : méthodique, volontaire, habile.
Le sourire m'a achevé.
A mon avis, les Vieux-Socialistes sont cuits, mais elle... elle est peut-être encore plus machiavélique que Mitterand.
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