Il y a des jours un peu durs mais je reste convaincue qu'il faut sourire et avancer.
Cette semaine, un matin, j'écrivais à l'ordi, et l'Ours passe : il est sept heures trente.
L'Ours ne le sait pas mais il est un fan de la litote et je déteste. Quand il dit il est sept heures trente, cela veut dire : dépêche-toi.
Depuis quelque temps je positive tout, et c'est mieux, mais ce jour-là je me lève agacée en lui disant que je suis toujours à l'heure en ce moment et qu'on arrive au boulot vingt minutes avant l'heure ce qui suffit.
L'Ours muet s'habille et va se mettre devant la télé, au lieu de commencer à houspiller tout le monde, en mode : très bien puisque c'est comme ça je ne dirais plus rien.
C'est donc moi qui ai dit : on y va.
J'aurais pu râler et lui dire qu'il faisait la gueule pour rien parce que c'est vrai qu'il nous houspîlle tous les matins, en râlant, résultat je suis prête à sept heures et quart pour sept heures quarante, ce que voyant il y a des matins où il partirait presque à sept heures trente, alors on arriverait au boulot à sept heures cinquante.
Bref. Je n'ai rien dit, j'ai affiché un enjouement pas trop outrageux. Je suis descendue de la voiture quand il a fallu, j'ai dit au revoir bonne journée.
Le soir, il m'avait préparé un repas, et fait un autre truc gentil.
J'avais oublié le matin.
Je m'en suis rappelé parce qu'il a dit à ses fils (il dit des trucs aux garçons mais c'est à moi qu'il parle, c'est un autre truc qui m'agace) : vous savez, avec votre mère, faut faire gaffe, sinon on se fait engueuler.
J'ai dit à mes fils : Vous direz à votre père qu'il est pas obligé d'engueuler tout le monde le matin.
Mais il faut qu'on arrête de parler aux garçons.
dimanche 3 juin 2007
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