dimanche 20 mai 2007

Jouer 2

Jouer, j'ai dit, et je le pense mais sje n'arrive pas àjouer avec tout, par exemple les pots de départ me stressent, pourquoi? Surement un transfert.
Déjà le mois de juin est pénible (avec l'arrêt des notes fin mai on fait cours dans le vide pendant un mois sans la carotte du contrôle - cette année je vais essayer de positiver plutôt que de râler - enfait j'ai déjà râlé auprès de tout le monde donc j'ai l'air bête de râler autant, j'arrête). Fêtes, pots, réunions, on n'arrête pas, et c'est nul.
La nana qui veut me faire une fête n'est pas une amie, c'est la mère d'un copain de Titou 1. Je connais son groupe, ils sont sympas, je les ai même fréquenté un moment, 4x4, allers-retours en France fréquents, gauche caviars, enfants bien élevés et gâtés qui font des conneries, maisons dans quartiers chics. Bon. Ils se réunissent et comme ils n'ont rien à dire ils jouent à des jeux de sociétés pour adultes, ou il faut deviner des trucs ou faire des dessins et du mime. C'est comme le quad : quand on y est, autant jouer, c'est rigolo, mais j'ai horreur de ce genre de soirée et on n'en pas fait plus de deux. Ils ont des usines dans lesquels les locaux, et surtout les locales (les seules qui bossent, les hommes fument la chicha au café) sont employés, ils sont paternalistes.
Bon. Je critique même pas, je les comprends mais en revanche je m'ennuie mortellement avec eux et cette année nous n'avons jamais été chez aucun d'entre eux.
Et les années précédents on s'est vu mais très peu.
Alors pourquoi une fête? Un adieu à quoi, au juste?

Est-ce que ça doit me stresser? Je pourrais peut-être prendre ça de loin. Au lieu de ça j'y pense tout le temps. Je n'aime pas les conflits, je ne veux pas dire qu'elle m'emmerde... En plus, si les enfants doivent se revoir...
Bon, je vais traiter le problème en local : baad choueia. (ça me rappelle un village du centre de l'Espagne, avec l'Ours on se pointe vers 17 heures devant la tienda, fermée, et on coince quelqu'un qui nous dit que ça va ouvrir (haussement d'épaules) luego, et nous, oui mais quand? Réponse luego. On revient à 18 heures, 19 heures, et on a alors compris tout le champ sémantique de luego, qui recouvre probablement parfaitement celui de baad choueia, ou même baad pas choueia).
Quand vous avez un problème, un solution : laissez le pourrir. Avec un peu de chance, il disparaitra.

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